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C’était un Officier supérieur de Gendarmerie
Il était Lieutenant-colonel, avait 44 ans, s’appelait Arnaud Beltrame et s’était porté lui-même volontaire pour remplacer et donc sauver une otage face à un terroriste islamiste. Il est mort dans la nuit du 23 au 24 Mars 2018, en héros, en patriote, au nom de valeurs, d’un engagement porté jusqu’au plus haut, pour les Françaises et les Français c'est-à-dire pour la France. Il doit être salué par la Nation toute entière, ses représentants et ses citoyens avec la hauteur, la dignité avec un respect absolu.
Son sacrifice, à l’heure où la Nation se désagrège moralement dans le domaine des valeurs et de l’attachement à la Patrie et à la France, doit rappeler à tous les dirigeants et au Peuple français ce que nous sommes et ce que nous ne voulons pas devenir.
Ce rappel doit se faire sans aucune concession de « facilité » et de « politique politicienne ». Il faut regarder en face, dans les faits, toute la réalité, toute la vérité sur le terrorisme islamiste et ses racines islamiques, sans excès mais sans aucune faiblesse qui signerait la deuxième mort de cet Officier supérieur de Gendarmerie.
Sa mort en héros nous oblige tous au sursaut national car le combat actuel et à venir est avant tout un combat politique et psychologique pour la défense des valeurs républicaines, et d’une civilisation européenne qui a donné au Monde sans doute le meilleur de l’Homme ; cela n’efface pas néanmoins les atrocités qui ont pu être commise sur son propre sol.
Il faut donc en finir avec le laxisme et en particulier les honteux « arrangements » d’élus notamment le fonctionnement des Mosquées salafistes, leurs imams et leur mode de financement.
Il faut en finir immédiatement et maintenant avec la propagande pro-immigrationiste dictée et imposée par le politiquement correcte, mais jamais soumis à l’avis de la population notamment dans ces conséquences pour le vivre ensemble.
Il faut en finir avec les auxiliaires des islamistes qui participent à la création d’une « 5ème colonne » islamiste directement issue de notre sol.
Il faut en finir avec le déni de racisme « anti-blanc », avec la repentance sélective et partiale, avec la manipulation idéologique de l’Histoire de France.
Tout ce qui est en train de détruire la France.
Il faut réaffirmer avec force toutes nos valeurs humanistes, républicaines, la laïcité sans aucun compromis, sans aucune concession, sans aucune faiblesse.
C’est en étant debout, en faisant face que nous rendrons le plus beau, le meilleur hommage, le seul qui vaille, au Lieutenant-colonel Arnaud Beltrame, mort en héros pour la France.
A sa famille, à sa compagne, nous adressons tout notre respect, toute notre gratitude et toute notre fraternité avec nos condoléances républicaines.
Michel MERCIER, 26 mars 2018
Vœux d’avance
Le président et le bureau du club Nouveau Siècle vous souhaitent de joyeuses fêtes de fin d’année et, vous présentent d’ores et déjà, leurs vœux les meilleurs pour 2018, pour vous et vos familles, en espérant que cette nouvelle année soit remplie de ces bonheurs quotidiens, grands ou petits, qui mis bout à bout feront au moment du bilan que votre année sera réussie.
Nous adressons nos vœux républicains et laïcs, à la France à laquelle nous croyons, fière de sa devise :
Liberté - Egalité - Fraternité.
Le club Nouveau Siècle formule le souhait que le Chef de l’Etat qui a ouvert le dossier « de la participation et de l’intéressement dans l’entreprise » qui nous est si cher, nous associera tant à la préparation qu’à la mise en œuvre de ce projet humaniste pour notre société.
Cette nouvelle année, riche en commémorations, permettra au club Nouveau Siècle d’être particulièrement actif. Ainsi, d’ores et déjà, au titre du devoir de mémoire, nous organiserons le samedi 26 mai 2018 un Conseil national sur le thème :
« de Gaulle face à la tempête »
en hommage au cinquantième anniversaire de la grande manifestation du 30 mai 1968 qui symbolise à la fois, le principe de responsabilité populaire et « la participation citoyenne » telle que l’exprimait le Général de Gaulle dès Oxford en 1942.
*
Pour l'an deux-mil-dix-sept nous sortons de la nuit,
Et formons tous nos vœux... pour l'an deux-mil-dix-huit !
Bernard Reygrobellet - Paris le 19 décembre 2017
Communiqué de presse du club Nouveau Siècle
L’Assemblée générale du club Nouveau Siècle, rassemblement des gaullistes sociaux et de progrès que le Général appelait « ses gaullistes de gauche » s’est tenue le 25 novembre 2017 devant une nombreuse assistance.
L’Assemblée générale a décidé de surseoir - au vue des incertitudes de la situation politique actuelle - et d’attendre le résultat de l’élection du Président du parti avec lequel des accords de partenariat furent passés ;
néanmoins, le club Nouveau Siècle attend des acteurs politiques, une prise en compte de « la participation », non seulement comme projet de société, mais comme réalisation d’action sociétale d’avenir.
Le club Nouveau Siècle se félicite d’être rejoint par plusieurs parlementaires issus des amicales gaullistes des deux assemblées.
Fait à Paris le 25 novembre 2017
Le Président, Bernard Reygrobellet
Communiqué de presse du club Nouveau Siècle
Pour réussir l’application des ordonnances,
il est impératif de relancer la participation
Le club Nouveau Siècle a suivi avec intérêt la préparation et la promulgation des cinq premières ordonnances visant à réorganiser le Code du travail. Le club Nouveau Siècle a pris acte de la mise en œuvre de la politique réformiste du Président de la République et de son gouvernement, conformément à leurs engagements.
La volonté est présente. Les premières mesures sont encourageantes. En particulier, l’orientation du dialogue social vers plus de subsidiarité avec l’ouverture des négociations par branches, voire par entreprise afin d’aboutir au meilleur accord possible.
L’objectif de créer un choc de confiance au sein du patronat pour inciter au développement de l’emploi est manifeste. Toutefois, si les mesures en faveur de l’entreprise pour plus de flexibilité sont nombreuses, le club Nouveau Siècle constate que les salariés restent inquiets pour leur pouvoir d’achat et leurs conditions de travail. Le risque existe donc que ce trouble soit exploité par les tenants d’un radicalisme extrême qui veut ressusciter le conflit entre le Capital et le Travail, en se prévalant, en outre sans scrupule, du programme du Conseil National de la Résistance !
Le Club Nouveau Siècle rappelle à cet égard que l’adhésion de nos concitoyens aux transformations nécessaires de notre pays ne peut être réalisée que s’il existe un juste équilibre entre l’Economique et le Social. La relance de la participation dans son fondement politique, pour un meilleur partage des décisions et des richesses dans l’entreprise, aurait toute sa place. L’Homme reste l’acteur de base du progrès économique dont la finalité est le progrès social.
A l’appui de ce premier cortège de réformes, il aurait été judicieux que le gouvernement accompagne cette politique par un message ambitieux pour développer la participation dans ses trois dimensions : le Savoir, le Pouvoir et l’Avoir.
Comme le club Nouveau Siècle l’a écrit au Président de la République, nous restons à disposition pour contribuer à promouvoir cette ambition qu’est la participation pour tous.
Fait à Paris le 25 septembre 2017
Le Président, Bernard Reygrobellet
L 'élection présidentielle 2017 a été vécu comme un véritable bouleversement. De puis l'avènement de la Vème République le jeu traditionnel "Gauche / Droite", à bout de souffle, a été rejeté avec détermination par les français. La faute à qui ? On peut espérer que les grands partis qui ont conduit la vie politique française depuis plus d'un demi siècle se posent avec circonspection la question ?
Toujours est-il que le triomphe de la jeunesse est un signe fort auquel il convient, me semble-t-il, de donner sa chance.
Si la Présidentielle a pu s'assimiler, pour d'aucuns, à un marché de dupes, elle a d'ores et déjà su donner un sérieux coup de pied dans la fourmilière.
A ce jour les législatives peuvent se confondre, elles, à une drôle de campagne avec ses cocasseries, ainsi par exemple dans ma 18ème circonscription de Paris ou la LREM n'a pas jugé utile de proposer de candidat, on peut observer sur les panneaux d'affichage que les deux principaux qui s'opposent se revendiquent tous les deux du soutien... au nouveau président ; l'une ex ministre du président sortant et porteuse de la loi travail, avec une discrète référence à son parti d'origine ; l'autre, brillant et jeune conseiller de Paris qui en a même oublié de faire référence à son propre parti LR auquel il doit beaucoup !
Nul doute qu'avec ceci l'objectif d'obtention de la majorité absolue du nouveau président est crédible.
Mais quel que soit la détermination du Président Macron, son aura et ses qualités, sa mission ne sera pas facile ;
mais nous savons, nous gaullistes, que la vie sans effort conduit rarement à quelque chose de pérenne.
Bernard Reygrobellet
Président du club Nouveau Siècle
Paris, 3 juin 2017
Editorial de Julien AUBERT
Après une invraisemblable première partie de campagne marquée par la calomnie, les attaques ad-hominem et les coups-bas, la campagne présidentielle se termine par un second tour hystérique.
C'est exactement cette situation que je souhaitais éviter, et le vote Fillon en était la clé. Cette instruction de vote là n'a pas été suffisamment écoutée et je ne peux que constater un immense trauma national.
L'électeur de Droite se trouve désormais pris au piège d'un second tour manichéen où chacun joue sur des clivages caricaturaux et une guerre d'images. Il est fou de dire que le second tour est joué, ou qu'il n'y aurait pas à réfléchir. Au contraire, 15 ans après la qualification de Jean-Marie Le Pen, ce serait une erreur que de laisser ainsi s'installer le non-débat en expliquant aux gens qu'il n'y a plus à penser. 50% des Français ont voté pour mettre à bas le système. Il faut que les Français assument ce second tour qu'ils ont appelé de leurs voeux, et qu'ils prennent conscience du tragique de la situation. Ne pas débattre c'est mépriser quelque part le choix des autres, et donc alimenter le fossé national. Or, nous serons tous comptables du résultat car le fossé perdurera au-delà de l'élection.
Dans la cacophonie ambiante, j'ai délibérément préféré ne pas donner de consigne de vote, et ce pour plusieurs raisons :
1. Parce que je crois que ces consignes sont d'un autre âge et que chaque électeur doit, en âme et conscience, se prononcer. Appeler à voter pour quelqu'un, c'est quelque part se porter garant engager sur la suite, alors que les deux candidats n'ont quasiment aucune expérience gouvernementale. Je n'aurais pas voulu appeler à voter pour Hollande en 2012 : je m'en serais voulu d'avoir pavé la voie de mesdames Taubira ou Valaud-Belkacem. Au surplus, en tant qu'électeur, je n'ai jamais écouté ce type de consigne.
2. Parce que chacun a un avis différent et qu'au lieu de fédérer, le consensus autour de l'appel à voter parmi les cadres (qui va de Macron à Blanc) contraste avec la diversité des opinions sur le terrain.
3. Parce que l'empressement avec lequel une partie de la Droite a appelé à voter à Gauche a choqué des électeurs qui n'ont pas pu faire leur deuil, accepter psychologiquement un candidat qu'ils critiquaient allègrement quelques heures auparavant. Ce n'est pas tant la nature même de l'appel à voter (somme tour assez prévisible) que la fluidité avec laquelle ce basculement s'est opéré qui a choqué, voire qui a renforcé les craintes d'une collusion des élites, exactement le grain à moudre dont avait besoin le FN pour cliver.
4. Parce que ces consignes ont eu un effet particulièrement contreproductif sur un électorat sorti très amer de cette campagne à l'égard de ses chefs. Je mets en garde mes collègues qui croient bien faire : l'esprit de contradiction est tel que cette semaine, plus les appels se sont multipliés, plus j'ai croisé des électeurs excédés - et parmi eux des centristes de longue date - s'apprêtant à voter différemment des consignes. L'usage de l'autorité morale à grands renforts de récupération symbolique ne peut plus fonctionner dans une société où la défiance à l'égard du politique est gigantesque. La menace ou la coercition est une très mauvaise façon de convaincre.
5. Parce qu'il faut clarifier le sens donné à cet appel au vote. La nature politiquement floue du En-Marchisme fait que s'y rallier donne le sentiment - à tort ou à raison - d'embrasser certaines idées d'Emmanuel Macron. Lorsque Lionel Jospin appelait à voter Chirac en 2002, cette ambiguïté idéologique n'existait pas car les corpus étaient clairement opposés. Le bruit a couru que certains LR ou UDI gouverneraient sans difficulté avec Macron, c'est à dire quelque soit le résultat des législatives, dans un gouvernement de coalition centriste. Il y a donc une ambigüité à lever entre ceux qui appellent au vote "en contre" pour éviter le FN, et ceux qui lancent un appel au vote "par adhésion" ou par débauchage individuel.
J'ai vu des gens invoquer les mânes du Général de Gaulle pour appeler à voter pour l'un ou pour l'autre. J'en ai vu d'autres me reprocher implicitement de ne pas être plus vocal sur ce sujet. Ce sont généralement les mêmes qui se sont cachés de septembre à mars quand il fallait défendre notre candidat, mais il est toujours plus facile de faire la leçon lorsqu'on n'occupe aucune visibilité ni responsabilité élective.
Mon avis ne vaut pas brevet de gaullisme, et il n'engage que moi, mais je pense que Charles de Gaulle aurait eu peu d'atomes crochus avec un disciple de Jacques Attali plaidant pour une fédéralisation européenne, fils caché de Servan-Schreiber, confondant colonisation et crime contre l'Humanité, et encore moins avec la responsable politique d'un parti fondé par ses pires ennemis où l'on croise encore des nostalgiques de Vichy ou des identitaires. On peut le penser plus proche de l'un ou de l'autre (Pompidou était un banquier de chez Rothschild !), mais c'est à mon avis glissant.
C'est pour cela que le RBL a été créé : pour que les héritiers du gaullisme patriote fassent la différence avec le pâle ersatz qu'est le RBM. Le général de Gaulle voulait une France forte mais ouverte. Il ne voulait ni d'une Europe des cabris, ni d'une France solitaire. Néanmoins, le meilleur service qu'on puisse lui rendre c'est de ne pas jouer son ventriloque.
La réalité est que je pense qu'il faut aller vers plus de souveraineté, de protection des Français (notamment des classes populaires) dans le grand vent actuel de la libre concurrence, et de primat du politique sur l'économie, soit dans le sens contraire prôné par Emmanuel Macron, mais que Marine Le Pen (ou d'ailleurs Jean-Luc Mélenchon) est la pire des candidates pour accomplir cette politique. Sa politique économique est un non-sens et fait courir un danger grave à l'économie française. Son caractère clivant fait qu'elle est un épouvantail et que sous couvert de défendre plus de patriotisme, elle permet à nos adversaires idéologiques de gagner les élections.
En conclusion, que dire ? Je croise des Vauclusiens désorientés qui s'apprêtent à voter dans tel ou tel sens, en se demandant qui ils détestent le moins. Voter est un acte cruel car il nous oblige à faire des choix. Je m'abstiens de juger le choix des autres, car nous allons de toutes manières vers un chaos institutionnel et politique. Le policier victime de la haine hier des manifestants augure d'une période de troubles préoccupante.
En sens inverse, je demande la même tolérance à l'égard de ma démarche.
Ne pas donner de consigne ne signifie pas que je n'ai pas fait mon choix, "in pectore". Il y a un choix que mes valeurs gaullistes excluent sans équivoque. Il y a un choix auquel mes convictions se dérobent par cohérence intellectuelle. Et pourtant je n'aime pas l'idée de ne pas choisir. Rendre publique ma conclusion serait finalement donner une consigne.
Ce qui est certain, c'est que Macron comme Le Pen n'hésitent pas sur les consignes de vote me concernant, ce qui prouve bien que la Droite ca n'est ni la Gauche, ni l'Extrême-Droite. Contrairement à d'autres députés LR, que le FN veut contribuer à faire réélire en ne mettant aucun candidat, j'aurai face à moi aux législatives le bras droit de Marion Le Pen, la meilleure preuve que le FN n'aime les gaullistes que lorsqu'ils sont malléables. Qui peut penser que le FN nous veuille du bien ?
Quant à Emmanuel Macron, dont on murmure qu'il pourrait faire élire des députés LR en Paca "majorité présidentielle" en évitant d'investir des candidats En Marche, il s'est empressé de désigner parmi ses 14 premiers choix un candidat dans ma circonscription, et pas n'importe lequel : un habitué des plateaux TV, intellectuel à la mode à Paris, proche de Hollande et de Guérini. Qui peut penser qu'En Marche soit notre ami ?
Aussi, s'agissant de mon positionnement idéologique, que ce soit clair : Le Pen ou Macron, je serai dans l'opposition philosophique et politique si je suis réélu député, et je crois qu'ils l'ont compris. Ma seule consolation est de me dire que dans la ruine morale de cette présidentielle, l'espoir d'une Droite nouvelle n'est pas mort car il reste la bataille des législatives.
Comme le dit Apollinaire* :
« Et je chantais cette romance
En 1903 sans savoir
Que le poète à la semblance
Du beau phénix s'il meurt un soir
Au matin voit sa renaissance."
NDLR : * La Chanson du Mal-aimé
Julien AUBERT, député Les Républicains du Vaucluse, membre du Conseil de présidence du Club Nouveau Siècle
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