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La Question Sociale
Le développement durable
Magdalena NOWOTNA
Christophe JAMAUT
Louis-Gérard GILLY
Alain MALRAUX
« L’Union pour la Méditerranée, un défi pour les deux rives
et le développement durable un axe prioritaire pour
le développement de projet pour l’U.M. »
Ce, à partir d’une conférence d’Antoine-Tristan Mocilnikar, ancien élève de l’école polytechnique, ingénieur des Mines, responsable Environnement et Développement Durable de la Mission Union pour la Méditerranée de la présidence de la République. Cette conférence fera l’objet d’un compte-rendu intégrant le débat dans notre prochain journal et sur notre site INTERNETwww.club-nouveau-siecle.org
De gauche à droite : Bernard Reygrobellet, Antoine-Tristan Mocilnikar et Philippe Dechartre.
La salle du 55 rue la Boétie était pleine avec une centaine de participants parmi lesquels Jacques Godfrain, Olivier Stirn anciens ministres ; et Layashi Yaker ancien ministre algérien et ancien Secrétaire général adjoint de l’ONU.
C’est un rassemblement de gaullistes sociaux et gaullistes de gauche, héritier de la pensée gaullienne, mettant en avant la défense des valeurs d’une part, d’intégrité de la France, afin que les français aient confiance en leur destin, d’autre part de dignité de l’Etat, car c’est l’exemplarité qui génère l’adhésion, et enfin de justice, qui permet de garantir la pérennité du pacte social.
Le Club Nouveau Siècle s’inscrit dans la filiation de l’UDT, CRR, l’UG Vème et le MSP. Nous soutenons le Président de la République et notre club est un « mouvement associé » à l’UMP.
Nous fonctionnons en structure légère en nous appuyant sur des réseaux influents, humanistes, sur le monde scientifique et la société civile. Nous avons des compétences sur les aspects sociaux, sociétaux, environnementaux et européens. Nous nous approprions cette devise forte d’action : « Fais ce que dois, advienne que pourra ».
Mais la réalité d’un mouvement de gaullistes de gauche est un peu moins simple qu’il n’y parait. Si c’est à l’unanimité de ses membres que le Conseil National du CNS a soutenu en janvier 2007 la candidature de Nicolas Sarkozy à la Présidence de la République, nous sommes un mouvement qui évolue, rassemble et génère des adhésions sur nos valeurs. Ainsi depuis notre création, nous pratiquons une « politique d’ouverture » en comptant parmi nos adhérents et invités des personnalités en général positionnées « plutôt à gauche ».
Il en est ainsi de notre démarche gaullienne de rassemblement. Nous avons vocation à prendre une place active dans l’organisation du pôle « de gauche » voulu par le Président de la république, mais encore faut-il que cela soit entendu.
En effet, nous sommes avec plus de 1500 membres aussi nombreux que « gauche moderne » mais cette dernière bénéficie de la venue du 1er ministre ! Pour voir notre ami Henri Guaino, Conseiller spécial du PR, et que nous félicitons par votre intermédiaire très chaleureusement pour sa très récente nomination à la tête de la mission interministérielle pour l’UPM, il a fallu que je me glisse dans une réunion « des progressistes » à laquelle j’ai reconnu de nombreux amis, qui eux n’ont pas voté pour notre camp en 2007 et qui n’ont pas « dans leurs trippes » de le faire. Tout simplement parce qu’ils sont issus d’un rassemblement d’intérêts, notoirement différents de celui des gaullistes de gauche, ceux-ci étaient venus des fraternités et des combats de la résistance qui avaient su rassembler dans des moments d’épreuves celui qui croyait et celui qui ne croyait pas.
Nous ne souhaitons pas être tentés par la tentation de Saint Antoine. C’est pourquoi au risque de paraphraser le maître de ces lieux Patrick Devedjian, auquel nous sommes gré d’avoir mis cette salle à disposition, je dis que nous sommes pour une majorité et même pour un gouvernement d’ouverture ouvert aux soutiens gaullistes de gauche de Nicolas Sarkozy.
Notre constat est que nous sommes dans un monde, dans une société qui nous laisse perplexe. Nous l’avions écrit voici deux ans déjà notre certitude selon laquelle nos enfants vivront moins que nous. Notre société est en régression. Le temps nous joue des mauvais tours. L’idée défendue il y a une année qu’il serait judicieux de laisser nos concitoyens mettre leurs biens immobiliers en garantie d’emprunt fait frémir. L’attaque de l’école de la république ne nous convient pas. Nos enfants ont besoin d’enseignants pour les accompagner et les former à la vie. Ne nous trompons pas de combat s’il y a un mammouth à dégraisser c’est celui de l’administration de l’éducation nationale. La volonté de privatiser la poste au risque évident d’hâter la désertification du territoire ne nous convient pas non plus. Rassurez-vous je n’en rajouterai pas sur le calamiteux avatar de l’affaire Vittorio de Philippis.
En revanche, depuis 6 mois la Présidence française de l’Union Européenne aura sous l’impulsion du Président de la république Nicolas Sarkozy marqué 3 grands coups.
Le 13 juillet, à son initiative et à Paris, lancement de l’Union pour la Méditerranée qui prend la suite du processus de Barcelone lancé en 95, avec le rassemblement de 43 participants, à savoir les 27 de l’UE et tous les pays riverains de la méditerranée à l’exception de la Lybie mais avec la Mauritanie au titre de l’UMA (Union pour le Maghreb Arabe).
En août, pour la première fois l’Europe a fait entendre sa voix dans un conflit qui touche à ses frontières et nul doute que l’action du Président de la République a permis d’éviter qu’une guerre opposant russes et géorgiens n’éclate, en obtenant le 8 septembre a Evian du Président Medvedev le retrait des forces russes de Géorgie.
Enfin sa capacité et son énergie exceptionnelles lui ont permis lors de la plus grande crise financière qu’ait connu le monde, de tenir l’Europe unie, et de faire les bonnes propositions - émergence et importance de la zone euro dans une gouvernance économique de l’UE ; proposition, puis tenue du sommet du G20 à Washington le 14 novembre - même si nous savons que les suites économiques et sociales à cette crise risquent d’être dures et durables.
Ces événements font prendre conscience à l’Europe que rien ne sera comme avant, que vivre au gré des présidences tournantes tous les 6 mois avec à la tête, un pays petit (Slovénie), ou eurosceptique (Tchéquie), ou hors zone euro (Suède) était une vue de l’esprit, et qu’il faudrait tôt ou tard, et de préférence tôt, avoir une présidence forte pour l’Union Européenne.
Bernard Reygrobellet
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