Une ambition sociale pour la France.
Le Gaullisme a toujours eu une véritable ambition sociale pour la France. Nous n’avons pas à être caricaturés par une gauche toujours prompte à donner des leçons de morale mais si lente à se les appliquer. Social et socialisme ne riment pas ensemble.
Durant toute son histoire récente, notre famille politique, le Gaullisme, a défendu la création de la Sécurité sociale en 1945, de l’Agence nationale pour l’Emploi en 1967, du SMIC en 1970, ainsi que la mensualisation des salaires en 1977. Plus récemment, en 2009, nous sommes à l’initiative du RSA qui permet de sortir d’une logique d’assistanat à un retour durable vers l’activité.
Notre action doit reposer sur la restauration de l’ordre et de l’autorité de l’État d’une part et d’autre part la justice sociale et la solidarité pour tous nos concitoyens : A ceux qui ne peuvent pas travailler, à une femme seule qui travaille et élève ses enfants, nous ne dirons pas : « attendez qu'on ait remboursé la dette, nous nous occuperons de vous ensuite». En effet, je ne veux pas d’une droite dure avec les plus faibles.
Dans une société française fragilisée, notre devoir est donc de proposer des solutions qui ne placent pas les personnes dans des trappes à inactivité mais les aident à un retour durable vers l’activité.
Nous devons encourager l’entreprise, seule moyen durable de créer des richesses et des emplois afin de pouvoir ensuite construire un meilleur partage de la richesse, notamment en poursuivant le développement de l’intéressement et de la participation aux décisions dans les entreprises. La participation est aussi un mode innovant de gestion de l’entreprise.
Le Travail doit continuer à être revalorisé car le Travail n'est pas qu'une donnée économique mais est aussi une valeur éminemment sociale. Travailler plus et travailler mieux sont les clefs du redressement de notre pays. La valeur travail doit être une boussole pour toutes les politiques sociales du XXIe siècle.
Nos défis en matière sociale sont définis pour demain :
- pérenniser notre modèle social en le réformant ;
- activer toutes les politiques sociales.
Nous avons une ambition à porter sur le social, non un discours qui victimise certains Français, mais une politique qui libère et rend une dignité à laquelle chacun de nos concitoyens a droit.
Xavier Bertrand
Ancien ministre,
Député-maire de Saint-Quentin (Aisne)
Président d’honneur du club Nouveau Siècle