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Billet d'humeur

Tous les hommes politiques qui ont vraiment agi, vraiment réformé se sont trouvés en butte à gilly.jpgdes rejets et des passions souvent irréfléchis et sans fondements sérieux ou objectifs. C’est le cas, poussé à l’extrême, pour Nicolas Sarkozy.

À l’heure où l’on met en balance le reproche d’un dîner au Fouquet’s et d’un « casse-toi pauvre con » qui tient lieu de programme aux socialistes – à défaut d’idées réalistes – avec tout ce qui a été accompli en seulement cinq ans, il n’y a pas d’hésitation possible. Sauf pour ceux dont la haine épidermique et le fanatisme obscurcissent la raison.

La façon dont a été gérée, pour la France et pour l’Europe, la crise, depuis 2008, les réformes – parmi lesquelles celle des retraites était la plus urgente, la plus nécessaire et la plus courageuse - la politique étrangère (Géorgie, Côte d’Ivoire, Libye) sont à l’honneur de celui qui a mené la politique de la France depuis 2007.

Contre lui, le « capitaine de pédalo » ou plutôt de périssoire (le mot est mieux approprié), balloté par tant de vents contraires, deviendrait, s’il était élu, le capitaine du radeau de la Méduse sur lequel agoniseraient les riches, les « moyens » et les pauvres, c’est à dire tous les français et leur civilisation, en plus.

Que tous y réfléchissent avant le 6 mai : il ne s’agit pas d’encenser tout ce qui a été fait ou dit par Nicolas Sarkozy mais de faire objectivement une distinction entre ses réalisations positives, sa volonté d’action nationale et internationale et, de l’autre côté, la perspective d’un bain très bref et très illusoire dans du sirop d’orgeat avant un plongeon pour longtemps dans de la chaux vive.

 

Louis-Gérard Gilly

 


Date de création : 18/05/2012 16:13
Dernière modification : 28/05/2012 16:21
Catégorie : Louis-Gérard GILLY
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